20 avril 2018
guidez-moi
La pauvre, quelquefois J'aimerais connaître le pays de mon père, son pays d'aujourd'hui Passe-moi la locomotive, Ma Chérie Tiens Papa Les trains en vrai ne s'arrêtent pas Est-ce que je dois modifier l'aiguillage La chaise tangue dans ce vent qui me glace Un rocking-chair, l'herbe grasse, voyance totalement gratuit, et sombre, la vie toujours identique, à l'attendre, patienter, espérer notre prochain premier rendez-vous, nos retrouvailles À perte de vue, il n'y a rien. À mes côtés, la chaise à bascule qui danse et tape, toc toc contre le mur, dans l'air froid du soir qui pointera bientôt sa lune La patience, l'absence, l'indifférence me sont familières
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